Dans une ambiance champêtre et conviviale, un hautbois énonce une mélodie très douce, accompagné de deux clarinettes et de deux bassons. Puis les vents, soulignés par de légers pizzicati de violoncelles, rythment légèrement le discours.
Brahms enchaîne sans transition avec une partie très vive. On ne dirait pas, mais il reprend la même mélodie en la variant ! Ce passage oppose les cordes et les vents, dans un jeu de questions/réponses orchestral.
Composée lors d’un séjour à la campagne, cette symphonie a souvent été comparée à la Symphonie Pastorale de Beethoven.
Ah, Brahms me rend bucolique !